Docs histoire sur Dub Inc Le studio artisanal… , Histoire sur la culture reggae et dub.

📀 Le studio artisanal… devenu une machine à tubes

🎛️ À leurs débuts, Dub Inc n’a rien d’un groupe de reggae "pro". Pas de maison de disque, pas de studio grand luxe, pas de gros budget. Ce qu’ils ont, en revanche, c’est une cave à Saint-Étienne, un PC monté en pièces détachées, quelques micros récupérés, des bouts de mousse pour insonoriser, et beaucoup de passion.

🎚️ C’est là, dans ce sous-sol étroit et étouffant, qu’ils enregistrent leurs premières maquettes, qui deviendront plus tard les bases de Diversité ou Rude Boy. La chaleur est parfois étouffante, le matos plante, les prises se font et se refont à l’infini… mais la vibe est là. C’est brut, imparfait, mais vivant.

💡 Une anecdote devenue culte parmi les fans : un soir, alors qu’ils sont en train de mixer un morceau, un voisin frappe à la porte. Pas pour se plaindre du bruit — non. Il voulait juste savoir ce que c’était, cette musique qui "fait vibrer les murs mais met la paix dans la tête". Résultat : il est resté toute la soirée à écouter les sessions, bière à la main, et il est devenu un fan de la première heure.

🔌 Le studio artisanal voit naître aussi des idées de génie… un peu par accident. Par exemple, le beat de My Freestyle est le résultat d’un bug logiciel qui a "accidentellement" décalé les percussions. Le groupe a trouvé le résultat étrange mais accrocheur. Ils l’ont gardé. Et c’est devenu l’un de leurs morceaux phares. L’erreur transformée en style, typique de Dub Inc.

📼 Le plus fou ? Certains samples vocaux des premières chansons ont été enregistrés avec un vieux micro de karaoké, branché en bricolant une rallonge audio sur une table de mixage d’occasion. Et pourtant, même avec ce matos de fortune, leur son passe sur les ondes… et tape fort.

🚀 Aujourd’hui, leur studio à Saint-Étienne est devenu ultra équipé, mais ils l’ont gardé 100 % indépendant, fidèle à l’esprit des débuts. Pas de producteurs extérieurs. Chaque note, chaque mix, chaque voix est enregistrée "à la maison", avec cette philosophie : pas de filtre, pas de façade, juste la musique comme elle sort du cœur.