🎧 Chronique – THK revient avec le percutant “Wah Gwaan!”
Le duo Tetra Hydro K, fer de lance d’une scène électro-dub en perpétuelle mutation, revient en grande pompe en 2025 avec “Wah Gwaan!”, deuxième extrait d’un album très attendu prévu pour septembre. Et une chose est sûre : ils n’ont rien perdu de leur fougue.
“Wah Gwaan!”, expression jamaïcaine signifiant “Quoi de neuf ?”, annonce la couleur dès les premières secondes. Le track explose avec des basslines profondes, un beat incisif et une atmosphère urbaine et cosmique, dans la droite lignée de ce que propose THK depuis ses débuts, mais avec un raffinement supplémentaire. Le morceau est un véritable patchwork sonore, oscillant entre dub futuriste, électro percutante et une touche de dancehall digital.
Le clip de "Wah Gwaan!" s’apparente à une préfuguration dystopique d’un laboratoire eugéniste, à l’image de ceux que certaines grandes entreprises technologiques, comme Google, laissent entrevoir dans leurs visions futuristes. On y voit une révolte des cobayes, des testeurs, face aux dérives barbares et déshumanisantes de l’expérimentation génétique.
Ce récit visuel nous confronte à une époque où la quête de perfection génétique devient une norme imposée, effaçant l’humain derrière le programme. Une critique évidente de notre société contemporaine, où l’idéal de performance, de contrôle et de manipulation biologique prend peu à peu le pas sur la beauté de l’imperfection, la diversité naturelle et l’humanité brute.
En mettant en scène cette insurrection contre le formatage génétique, THK oppose une résistance artistique à cette tendance inquiétante. Le clip, à travers son esthétique sombre et ses personnages asservis puis en rébellion, évoque autant la perte d’identité que l’urgence de retrouver le vivant, le spontané, le réel.
Un message fort, qui donne au morceau une dimension politique et philosophique rare dans les musiques électroniques actuelles.
Mais ce n’est pas qu’une déflagration sonore : on sent dans “Wah Gwaan!” une maîtrise de la production, une maturité, une capacité à créer des ponts entre les genres, le tout sans jamais trahir l’essence dub qui a forgé leur identité. Les touches de saxophone (emblématiques du groupe) ajoutent une texture organique et presque jazzy, offrant un contrepoint aux pulsations électroniques.
En un mot, THK ne revient pas : il élève le niveau. Ce nouveau titre est une invitation à se lâcher, à vibrer, à se laisser emporter. On ne peut qu’imaginer l’effet de ce banger en live, notamment lors de leur passage très attendu à La Cigale le 18 octobre. Il va falloir s’attacher aux crash barrières, parce que “Wah Gwaan!” frappe fort — et ce n’est que le début.
Le duo Tetra Hydro K, fer de lance d’une scène électro-dub en perpétuelle mutation, revient en grande pompe en 2025 avec “Wah Gwaan!”, deuxième extrait d’un album très attendu prévu pour septembre. Et une chose est sûre : ils n’ont rien perdu de leur fougue.
“Wah Gwaan!”, expression jamaïcaine signifiant “Quoi de neuf ?”, annonce la couleur dès les premières secondes. Le track explose avec des basslines profondes, un beat incisif et une atmosphère urbaine et cosmique, dans la droite lignée de ce que propose THK depuis ses débuts, mais avec un raffinement supplémentaire. Le morceau est un véritable patchwork sonore, oscillant entre dub futuriste, électro percutante et une touche de dancehall digital.
Le clip de "Wah Gwaan!" s’apparente à une préfuguration dystopique d’un laboratoire eugéniste, à l’image de ceux que certaines grandes entreprises technologiques, comme Google, laissent entrevoir dans leurs visions futuristes. On y voit une révolte des cobayes, des testeurs, face aux dérives barbares et déshumanisantes de l’expérimentation génétique.
Ce récit visuel nous confronte à une époque où la quête de perfection génétique devient une norme imposée, effaçant l’humain derrière le programme. Une critique évidente de notre société contemporaine, où l’idéal de performance, de contrôle et de manipulation biologique prend peu à peu le pas sur la beauté de l’imperfection, la diversité naturelle et l’humanité brute.
En mettant en scène cette insurrection contre le formatage génétique, THK oppose une résistance artistique à cette tendance inquiétante. Le clip, à travers son esthétique sombre et ses personnages asservis puis en rébellion, évoque autant la perte d’identité que l’urgence de retrouver le vivant, le spontané, le réel.
Un message fort, qui donne au morceau une dimension politique et philosophique rare dans les musiques électroniques actuelles.
Mais ce n’est pas qu’une déflagration sonore : on sent dans “Wah Gwaan!” une maîtrise de la production, une maturité, une capacité à créer des ponts entre les genres, le tout sans jamais trahir l’essence dub qui a forgé leur identité. Les touches de saxophone (emblématiques du groupe) ajoutent une texture organique et presque jazzy, offrant un contrepoint aux pulsations électroniques.
En un mot, THK ne revient pas : il élève le niveau. Ce nouveau titre est une invitation à se lâcher, à vibrer, à se laisser emporter. On ne peut qu’imaginer l’effet de ce banger en live, notamment lors de leur passage très attendu à La Cigale le 18 octobre. Il va falloir s’attacher aux crash barrières, parce que “Wah Gwaan!” frappe fort — et ce n’est que le début.
Par : admin le : 2025-05-28 23:13:30