Docs histoire sur Quand King Tubby fit danser les Anglais, Histoire sur la culture reggae et dub.
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Doc histoire
Quand King Tubby fit danser les Anglais

🎚️ "Quand King Tubby fit danser les Anglais"
🎛️ L’homme derrière la console
King Tubby, de son vrai nom Osbourne Ruddock, n’était pas un chanteur, ni un musicien traditionnel. C’était un ingénieur du son et un sorcier du studio, celui qui a réinventé la musique jamaïcaine en créant le dub : un style où la rythmique est mise en avant, les voix sont éclipsées, et l’écho, la reverb et les effets deviennent des instruments à part entière.
Dès les années 1970, ses expérimentations en Jamaïque transforment les riddims classiques en voyages psychédéliques. Il ne monte presque jamais sur scène. Il reste derrière les machines, mais ses créations vont faire le tour du monde.
🇬🇧 Le Royaume-Uni découvre le dub
Au milieu des années 70, la diaspora jamaïcaine au Royaume-Uni grandit. À Londres, Birmingham ou Bristol, des communautés rastas, punks, et activistes trouvent dans le reggae et le dub une musique de résistance, de spiritualité et de basses lourdes.
Les sound systems britanniques comme Jah Shaka, Sir Coxsone, ou Mad Professor commencent à jouer des morceaux produits par King Tubby. Mais les Anglais ne savent souvent pas qui se cache derrière ces instrumentaux hypnotiques.
Puis, en 1975, une cargaison de disques en provenance de Kingston arrive à Londres. À l’intérieur : plusieurs pressages vinyles produits par King Tubby pour les labels Upsetter, Channel One ou Studio One, incluant des versions dub inédites.
💥 La nuit où tout a basculé
L’histoire raconte qu’en 1976, lors d’un sound clash dans un entrepôt désaffecté de Brixton, un DJ britannique, Jah Warrior, décide de passer une version dub radicale de "King Tubby Meets the Rockers Uptown" (produite avec Augustus Pablo).
Lorsque le morceau commence, la basse fait trembler les murs. Le public, d’abord dubitatif face à cette musique étrange sans voix, se laisse emporter par le groove. Puis les effets d’écho, les montées et coupures soudaines, les delays infinis les hypnotisent.
« Ce n’était plus de la musique, c’était comme si le son nous possédait. Une transe. Une prière basse fréquence. »
— témoignage d’un ancien DJ de l’époque
Ce soir-là, le dub prend racine en Angleterre. Des jeunes blancs punks dansent aux côtés de rastas. King Tubby, sans être là physiquement, devient une légende vivante dans les sound systems anglais.
🎶 L’héritage
Après ce moment charnière :
De nouveaux producteurs britanniques se lancent dans le dub (Adrian Sherwood, Mad Professor, etc.)
Le UK Dub naît, un genre à part entière
Tubby, toujours à Kingston, est inondé de commandes et de respect depuis l’étranger
Même après sa mort tragique en 1989, King Tubby reste l’un des producteurs les plus influents de l’histoire de la musique électronique, ayant inspiré des courants entiers : techno, jungle, trip-hop, dubstep...
🎛️ L’homme derrière la console
King Tubby, de son vrai nom Osbourne Ruddock, n’était pas un chanteur, ni un musicien traditionnel. C’était un ingénieur du son et un sorcier du studio, celui qui a réinventé la musique jamaïcaine en créant le dub : un style où la rythmique est mise en avant, les voix sont éclipsées, et l’écho, la reverb et les effets deviennent des instruments à part entière.
Dès les années 1970, ses expérimentations en Jamaïque transforment les riddims classiques en voyages psychédéliques. Il ne monte presque jamais sur scène. Il reste derrière les machines, mais ses créations vont faire le tour du monde.
🇬🇧 Le Royaume-Uni découvre le dub
Au milieu des années 70, la diaspora jamaïcaine au Royaume-Uni grandit. À Londres, Birmingham ou Bristol, des communautés rastas, punks, et activistes trouvent dans le reggae et le dub une musique de résistance, de spiritualité et de basses lourdes.
Les sound systems britanniques comme Jah Shaka, Sir Coxsone, ou Mad Professor commencent à jouer des morceaux produits par King Tubby. Mais les Anglais ne savent souvent pas qui se cache derrière ces instrumentaux hypnotiques.
Puis, en 1975, une cargaison de disques en provenance de Kingston arrive à Londres. À l’intérieur : plusieurs pressages vinyles produits par King Tubby pour les labels Upsetter, Channel One ou Studio One, incluant des versions dub inédites.
💥 La nuit où tout a basculé
L’histoire raconte qu’en 1976, lors d’un sound clash dans un entrepôt désaffecté de Brixton, un DJ britannique, Jah Warrior, décide de passer une version dub radicale de "King Tubby Meets the Rockers Uptown" (produite avec Augustus Pablo).
Lorsque le morceau commence, la basse fait trembler les murs. Le public, d’abord dubitatif face à cette musique étrange sans voix, se laisse emporter par le groove. Puis les effets d’écho, les montées et coupures soudaines, les delays infinis les hypnotisent.
« Ce n’était plus de la musique, c’était comme si le son nous possédait. Une transe. Une prière basse fréquence. »
— témoignage d’un ancien DJ de l’époque
Ce soir-là, le dub prend racine en Angleterre. Des jeunes blancs punks dansent aux côtés de rastas. King Tubby, sans être là physiquement, devient une légende vivante dans les sound systems anglais.
🎶 L’héritage
Après ce moment charnière :
De nouveaux producteurs britanniques se lancent dans le dub (Adrian Sherwood, Mad Professor, etc.)
Le UK Dub naît, un genre à part entière
Tubby, toujours à Kingston, est inondé de commandes et de respect depuis l’étranger
Même après sa mort tragique en 1989, King Tubby reste l’un des producteurs les plus influents de l’histoire de la musique électronique, ayant inspiré des courants entiers : techno, jungle, trip-hop, dubstep...
Par : admin